
Prévoir et anticiper l’avenir en se préparant tout en respectant l’opinion et la vision de chacun ? C’est ce que vous allez trouver sur www.DevenirSurvivaliste.com alors voyons un peu de quoi il s’agit ci-dessous.
Les bases du survivalisme
Sans aller dans l’extrême que l’on nous montre parfois à la télé, entre téléfilm apocalyptique et informations manipulées par certains médias (entre audimat, politique et publicitaire…), il peut être prudent d’anticiper certaines situations.
Inutile de tout bouleverser d’un coup, mais un peu d’attention pour détecter certains signes avant-coureurs et quelques bonnes habitudes vous aidera à passer une période compliquée.
Mais avant tout, voyons un peu plus en détail ce qu’est le survivalisme.
L’origine du mouvement survivaliste
D’après Wikipédia, on pourrait prêter une origine du mouvement à un français, Georges Hébert, officier de la marine française qui développera une technique d’entrainement pour « être fort pour être utile » appelé l’hébertisme.
Wiki nous parle aussi des années 60 et 70 aux USA, où la crise pétrolière ainsi que l’inflation ont poussé la population à se préparer à toutes éventualités pour faire face.
La situation actuelle encourage l’engouement pour le survivalisme
Sans vouloir être alarmiste ou lanceur d’alerte, lorsque l’on voit la situation économique actuelle, les attentats, les grèves avec des casseurs, il y a de quoi avoir peur pour l’avenir.
Alors plutôt que de rester planter devant BFM TV ou iTélé en se demandant ce que sera la prochaine catastrophe, prenez votre avenir en main en prenant les bonnes décisions dès maintenant.
Découvrez les bases du survivalisme pour vous préparer à différentes évolutions possibles de votre quotidien. Que vous viviez en ville, en banlieue ou à la campagne, il y a toujours quelque chose à faire. Mais, attention, restez discret sur votre préparation. Non pas que ce soit illégal, mais en cas de pénurie, vous seriez une cible pour les pilleurs sans état d’âme.
Et vous ? Vous voulez devenir survivaliste aussi ?
Tout ce que vous venez de lire correspond à ce que vous pensiez ? Vous commencer à sérieusement vous dire qu’un minimum de préparation, autant mentale que physique, serait une bonne idée cette année ?
Alors, vous êtes au bon endroit pour découvrir les bases de cette discipline. J’aime appeler le survivalisme une discipline, car cela renvoie à classer ce sujet dans une case standard tel un sport. Mais cela renvoi aussi au mental, au fait de s’astreindre à faire quelque chose de façon continue et régulière.
Nos grands-parents et arrière-grands-parents ne pouvaient pas se permettre d’être survivalistes ou autonomistes seulement quelques semaines ou jours par an. C’est un travail de tous les jours. Après, chacun être libre de s’impliquer plus ou moins fortement en fonction de son point de vue, de son budget, de sa vie de famille et de ses projets.
Il ne faut pas non plus que cela tourne à l’obsession. Vous devez juste adopter quelques bonnes habitudes et quelques réflexes tout en vous équipant en fonction de ce que vous souhaitez faire et avoir sous la main.
Ces bons réflexes sont faciles à mettre en place, comme ne jamais laisser sa voiture avec le réservoir quasiment vide ou acheter un peu plus lors des courses pour faire face à une fin de mois difficile ou une grève des routiers en ayant quelques réserves de nourriture. C’est aussi de la survie, aussi simple et facile à mettre en place que ce soit.
Une personne survivaliste c’est quoi ?
Une personne survivaliste, de mon point de vue, est quelqu’un qui anticipe les situations compliquées du quotidien. Il y a différentes façons de voir les choses.
On peut avoir peur de perdre son travail et donc son revenu. Dans ce cas, constituer une réserve de nourriture en fonction de la place disponible pour stocker et un peu d’épargne disponible vous permettra d’être un minimum préparé.
On peut aussi avoir des attentats et autres agressions, dans ce cas, on appliquera la technique de l’homme gris. La discrétion est la clef. Pas de tenue qui attire l’œil (on évite la paire de baskets de grande marque aux couleurs criardes), pas de bijoux en or qui brillent de partout façon rappeur, pas de portefeuille ou smartphone qui dépasse de la poche arrière du jeans. On évite les zones sensibles et les attroupements. On évite de croiser le regard des autres, on reste poli et courtois pour éviter toute tension avec un inconnu.
On peut aussi craindre une guerre ou une crise économique catastrophique qui ferait fermer les écoles, les commerces et les hôpitaux. Situation quasi extrême qui nécessite de devenir autonome en nourriture, avoir des connaissances médicales minimales et apprendre à faire un maximum de chose par soi-même.
Enfin, on peut craindre les cambriolages ou les explosions nucléaires. Dans ce cas, on va parler d’alarme, de système de surveillance voir de panic-room et de bunker.
Le survivaliste n’est ni pauvre ni riche. Il fait en fonction de son budget, de ses compétences et de son évaluation des risques. Peu importe le niveau intellectuel, culturel ou l’origine sociale, c’est accessible à tous. Les plus riches vont se faire construire des forteresses sur des îles désertes quand une personne au RSA essaierait de faire pousser des tomates cerises sur son balcon. Tout est une question de priorité et de volonté d’agir.
Deux tendances : survivaliste et autonomiste
Si on en croit les médias, le survivaliste serait un peu extrémiste sur tous les sujets alors que l’autonomiste, appliquant souvent des techniques de permaculture, est souvent pris pour un gauchiste bobo à tendance hippie.
Mais quand est-il vraiment ? Voyons un peu plus en détail ce qu’il en ait vraiment.
Qu’est-ce qu’un survivaliste ?
Tout est dans le titre, un survivaliste prévoit la survie et la sécurité de sa personne, sa B.A.D et de son groupe ou de sa famille. Il anticipe différents scénarios de crise et veut être toujours prêt. Prêt à quoi ? C’est la question à laquelle vous devrez répondre pour devenir survivaliste.
Certains font des réserves de nourriture et d’eau conséquentes (de quoi tenir plusieurs mois voir plus) tout en pratiquant la rotation des stocks pour éviter les produits périmés.
Les plus malins se formeront à différentes méthodes, survie dans la forêt ou en milieux hostiles, connaître les différents champignons et se nourrir de plantes. Ils vont aussi se former au secourisme et aux premiers soins et apprendre à manipuler différents outils.
Les plus anxieux d’une attaque d’arriviste en quête de nourriture ou d’un lieu de vie s’armeront plus ou moins lourdement, parfois sans en avoir le droit (il faut respecter la loi pour être armé). Il faudra apprendre à tirer, apprendre à ranger ses armes en sécurité (pour que ceux qui n’ont pas à y toucher ne puissent pas y accéder) et aussi apprendre à entretenir correctement son équipement.
D’autres transforment leur domicile en base autonome durable, avec un potager, un verger, des animaux (des poules, des cochons, des chèvres, des moutons entre autres).
C’est quoi un autonomiste ?
Un autonomiste est une personne qui souhaite ne plus dépendre du système normal. Il préfère être autonome dans sa vie. Cette personne souhaite pouvoir s’alimenter avec ce qu’il produit dans son potager et son verger.
Il met en application les grands principes de la permaculture et cherchera à diversifier ses cultures en cultivant différentes variantes, plus ou moins précoces ou tardives pour profiter le plus longtemps des cultures du jardin au cours de l’année.
Il fait des conserves pour les longs moins d’hivers et les périodes difficiles liées au climat. Il apprend de ses erreurs, fait ses propres graines, choisit des cultures pérennes et des plantes adaptées à son climat.
Mais sa philosophie ne s’arrête pas là. Il va chercher aussi à être indépendant des grandes entreprises pour l’électricité et l’eau. Il va réduire ses consommations et installer des panneaux de solaire, une éolienne et des batteries. Il va mettre en place la récupération d’eau de pluie avec des cuves, des filtres ou encore un puits avec une pompe.
Survivaliste et autonomiste : ennemie ou ami ?
Après avoir lu la rapide description de ses deux profils, on se rend compte qu’un survivaliste prévoit les scénarios catastrophes et les périodes compliquées alors qu’un autonomiste cherche à sortir du système pour ne plus en dépendre.
Ils ne sont pas ennemis ou amis, ils ont chacun leur vision, mais partagent beaucoup de points communs, comme assurer la continuité de la vie, leur vie, sans dépendre des autres. Les deux techniques finissent par se croiser dans le monde actuel. Inutile de rejeter les autonomistes si vous voulez devenir survivaliste.
Peut-on être survivaliste et autonomiste ?
L’évolution du mouvement survivaliste rapproche les deux tendances, que l’on regroupe maintenant sous le terme néosurvivaliste ou preppers. Cette évolution s’oriente vers un mode de vie plus autonome et permet donc de lier ces deux univers.
Cette évolution se veut moins extrême, plus prévoyante des problèmes du quotidien que bien peu de gens anticipent. On sort du concept basique des années 70 ou 80 où la seule solution est de partir avec son sac à dos et lourdement armé au fin fond de la forêt en attendant ceux qui veulent leur peau ou leur stock de nourriture.
On sort du côté caricatural, extrémiste et sectaire pour une approche plus soft, plus acceptable du grand public. Qui remettrait en cause le fait de faire son jardin, de prendre le temps de faire ses conserves, de prendre des cours de secourisme et d’avoir quelques médicaments d’avance dans sa pharmacie personnelle.
D’ailleurs, à l’inverse, les autonomistes se rapprochent de plus en plus de l’univers du survivalisme. Je salue au passage Brian de l’Archi Pelle, ce brillant NéoAutonomiste qui partage ses essais, son expérience sur sa chaine YouTube après avoir tout plaqué à Paris !
Comment devenir survivaliste aujourd’hui
Devenir survivaliste n’est pas compliqué, il suffit d’anticiper différents scénarios et de prévoir des solutions pour y faire face. Après, il suffit de se documenter, de réfléchir et d’adapter sa préparation à son budget. Inutile d’aller faire un crédit à la consommation pour obtenir 10k€ et stocker une tonne de nourriture et d’accessoires.
Faites-le à votre rythme, au fur et à mesure. Rien n’annonce la fin du monde pour la fin de la semaine prochaine. Alors, voyons par quoi commencer ci-dessous.
Par où commencer pour devenir survivaliste ?
Je vous recommande de faire le point sur votre situation personnelle. Que pensez-vous de la situation économique actuelle et des évolutions possibles ? Quels peuvent être les conséquences sur votre vie ?
Niveau professionnel, vous en êtes où ? CDD, Intériméraire, CDI quel est votre avenir professionnel ? Comment vous projetez-vous dans les 12 prochains mois ou dans 5 ans ? Vous êtes freelance ou chef d’entreprise ? Avez-vous des réserves financières suffisantes pour assurer une crise financière de courte durée.
Votre logement est-il adapté à une évolution vers le survivalisme, vers le néosurvivalisme ? Locataire ou propriétaire ? Suivant la réponse, vous ne pourrez pas faire la même chose. Avez-vous un jardin, une terrasse voire un balcon pour faire un peu de jardinage et commencer votre autonomie alimentaire.
Ensuite, définissez vos besoins. Votre foyer est composé de combien de personnes ? Combien de jours souhaitez-vous être capable de vivre en vous passant de faire des courses ? Imaginez une grève des routiers qui dure un peu, quels sont les produits indispensables à votre survie ? Avez-vous un bébé ? Besoin de lait en poudre, de couches, de Doliprane ?
Vous l’aurez compris, la base c’est l’alimentation. Nourriture et eau, l’essentiel pour couvrir les besoins vitaux. La soif et la faim peuvent rendre fou au bout d’un moment, autant anticiper et avoir quelques jours de réserve ainsi que quelques médicaments de base à compléter par les médicaments que les membres de votre famille ont besoin impérativement (hypertension, diabète, etc.) ainsi que des pastilles d’iode si vous pouvez en obtenir.
Comment choisir son équipement de survie ?
Prenez le temps de réfléchir chaque achat. Ne foncez pas tête baisser pour profiter d’une promo. Étudiez le produit, comparez les offres et les caractéristiques pour prendre la bonne décision d’achat. Jouez la stratégique, cela vous évitera d’acheter trop vite un mauvais produit que vous regretteriez rapidement.
Définir ses priorités
Avant d’acheter quoique ce soit, listez tout l’équipement qui vous sera nécessaire et fixez-vous un ordre de priorité pour faire les achats. Quels sont vos besoins essentiels ? À combien s’élève le budget total, comment envisagez-vous de réunir ses fonds, avez-vous l’espace disponible pour tout votre stock ?
L’eau et la nourriture en premier, puis les médicaments et de quoi se chauffer et faire cuire ses aliments. Estimez le budget correspondant pour le stock et pour le moyen de stockage.
Ensuite, définissez votre stratégie d’achat pour continuer à vous équiper tranquillement et de façon logique et ordonnée. Ne cherchez pas à tout faire en une fois, d’une vous vous feriez vite remarquer par des personnes mal intentionnées et vous ne pourriez pas tout gérer en même temps. Être survivaliste c’est aussi réfléchir et être un fin stratège pour assurer votre avenir en toute quiétude.
Faire le point sur votre situation et vos possessions
Avez-vous une maison, un appartement, un van ? Possédez-vous un terrain cultivable ? Un garage ou une cave ? Il faut un peu d’espace pour stocker vos outils ou futurs outils, pour bricoler ou apprendre à manipuler un outil électrique telle une scie circulaire.
Certains magasins de bricolage proposent des mini formations, si vous êtes débutant, cela peut-être une bonne solution pour vous familiariser à la manipulation et la sécurité avec ce genre de matériel.
Avez-vous de l’épargne disponible pour investir dans du bon matériel ? Devenir survivaliste ce n’est pas jeter l’argent par les fenêtres, donc autant investir de façon rationnelle dans du bon matériel. Évitez les premiers prix si vous voulez du matériel qui dur longtemps.
Prenez une grande marque pas pour le prestige, mais pour la garantie de trouver des pièces détachées. Par exemple, vous pouvez choisir de l’outillage de jardin (débroussailleuse, tronçonneuse, etc.) de la marque Stihl. Les pièces de rechange sont disponibles longtemps ce qui permet de pérenniser son achat.
Évaluer son budget équipement survivaliste
Il est important de ne pas négliger ses besoins quotidiens sous prétexte de préparer une crise probable. J’entends par là qu’il faut continuer à vivre normalement, à sortir avec vos amis, vos enfants, partir en vacances quand on le peut. Je ne veux pas vous infliger une vision alarmiste voir catastrophiste.
Anticiper une crise oui, mais pas à n’importe quel coût. Vous envisagez l’achat ou la construction d’une maison ? Faites-le en réfléchissant à votre vision survivaliste. Le terrain sera-t-il assez grand pour faire un potager, un verger et avoir quelques poules ? N’achetez pas ses petits pavillons de banlieue avec 250m2 de terrain. Vous ne pourriez rien en faire d’utile à terme en dehors de vous loger.
Investir 10€ de plus dans les courses hebdomadaires permet de se constituer un stock au fur et à mesure du temps. Cela représente environ 500€ par an. Soit 2 à 6 mois de réserve alimentaire en moyenne suivant le nombre de personnes qui compose votre foyer.
Remplacer votre voiture quand le moment sera venu par un modèle répondant plus à une utilisation survivaliste. Avec une bonne capacité de traction en milieu hostile, de la place pour déplacer votre tribu, un attelage éventuellement pour tirer une remorque, et des rangements pratiques et nombreux pour stocker l’équipement qui devra se trouver dans ce véhicule.
Acheter une boite de paracétamol et d’anti-diurétique d’avance lorsque vous passez à la pharmacie. Ce sera toujours utile si vous êtes malade un dimanche dans la nuit. N’oubliez pas de renouveler aussi votre stock de pansements et de désinfectant. Ne vous retrouvez pas à court.
Le jargon de base du survivaliste
Lorsque vous vous promenez sur les forums et les sites survivalistes, certaines abréviations sont souvent utilisées. Il est utile de les connaitre à l’avance pour comprendre de quoi il s’agit.
Voici un rapide glossaire du jargon survivaliste pour vous aider à y voir plus clair.
L’E.D.C. : Le kit de survie du quotidien à porter sur soi
L’EDC ou encore Every Day Caring est le kit que vous devez avoir avec vous en permanence. Il comprend vos clefs, votre portefeuille, votre téléphone portable, une batterie de secours, un couteau ou pince multifonctions, de l’argent liquide, etc.
Bref, tout ce qui peut vous être utile au quotidien en étant un minimum prévoyant. C’est le minimum que tout individu devrait avoir sur lui en permanence. Sauf si vous travaillez dans un aéroport ou une prison où il serait impossible d’avoir un tel équipement sur soi.
L’EDC doit être composé en fonction de votre environnement, de votre travail et de vos objectifs. Il doit être mis à jour en fonction de votre occupation du jour et rester pratique à utiliser et à transporter. Inutile de vous trimballer avec la moitié de votre maison dans une valise.
Le B.O.B. : Le sac d’évacuation prêt à l’emploi
Le sac d’évacuation, autrement appelé Bug Out Bag ou B.O.B, est un sac à dos que vous devez préparer à l’avance et qui doit rester prêt à l’emploi en permanence. Il regroupe tout ce que vous devez avoir sous la main si vous devez évacuer votre domicile en urgence. On retrouve un minimum de nourriture, d’eau, de quoi vous couvrir de la pluie, une trousse de secours, etc. Le gouvernement français vous recommande de le préparer et de le tenir à jour.
La B.A.D. : Base autonome durable
La BAD du survivaliste est son repère, sa forteresse, sa maison tout simplement. La base autonome durable est le domicile du survivaliste généralement ou sa maison de campagne s’il vit en ville en appartement. C’est ici qu’il a préparé la survie de sa famille. Il va l’avoir sécurisé un minimum avec du grillage, des murs, des arbres, des ronces végétales ou métallique, peut-être aussi un système de vidéosurveillance et une alarme.
Il a préparé ses cultures de légumes, planté ses arbres fruitiers, rempli sa cave de conserve, bouteilles d’eau, filtres à eau, savon, bougies, etc. Il a un stock de graines qu’il a soigneusement sélectionné pour avoir une culture longue. Il a d’ailleurs installé une serre de culture, travaillé sa terre et installé un système de récupération d’eau de pluie et de filtration de celle-ci pour l’utiliser.
À l’intérieur de la maison, il a renforcé toutes les portes et fenêtres. Il a prévu quelques panneaux solaires avec des batteries pour être autonome en électricité en cas de coupure. Il a revu l’isolation de la maison pour être à l’abri du froid et des canicules. Il a d’ailleurs prévu un poêle, une cheminée ou encore mieux, une cuisinière à bois avec un bouilleur pour avoir de l’eau chaude quand il fera -5 ou -10°C dehors.
Dans sa grange, il y a un vieux pick-up Toyota qu’il retape pour le rendre fiable, avec quelques accessoires supplémentaires tels le pare buffle, une rampe de projecteur LED sur le toit, un gros réservoir de carburant. Il a constitué un lot de pièces de rechange pour ce véhicule et de quoi l’entretenir (outillage, filtres, huiles de vidange) ainsi que quelques bidons de carburant avec un stabilisateur pour la conserver plus longtemps. Ainsi, en cas de rupture de la normalité, il sera autonome et pourra être mobile grâce à son BOV.
D’ailleurs, il a également installé une radio à l’intérieur, à la bonne vieille cibi des routiers, un moyen simple et efficace pour rester en contact avec la BAD elle aussi équipée d’une cibi. Avec le bon équipement, il reste en contact radio sur 15 à 20 km à la ronde.
Le B.O.V. / E.D.V. : Véhicule d’évacuation du survivaliste
Prévoir un scénario catastrophe c’est aussi prévoir un moyen efficace de se déplacer. Le véhicule du survivaliste doit être facile à entretenir, passe-partout, consommer peu et aussi être pratique pour charger du matériel et a nettoyé.
On pense souvent au 4×4 ou au pick-up. Ils sont pratiques, car ils sont capables de s’aventurer un peu partout, mais ils ont généralement tendance à être gourmands en carburant. Un véhicule plus léger peut être avantageux, tel un ludospace façon Kangoo et Berlingo. Beaucoup d’espace de rangement, des pièces disponibles partout, une consommation raisonnable, mais… de mon point de vue strictement personnel… qu’est-ce que c’est vilain !
Un gros break avec une transmission intégrale, un modèle assez répandu pour trouver des pièces facilement en cas de rupture de la normalité et qui pourra se débrouiller sur un chemin boueux sans perdre toute motricité.
Sinon, il peut aussi s’agir d’un 2 roues type moto-cross ou encore mieux un quad, il permet de se déplacer à deux en transportant un peu de matériel en limitant le risque de chute. Il faut aussi prévoir un moyen de déplacement doux, comme un vélo avec une remorque qui pourrait permettre de transporter des bidons d’eau, des récoltes de nourriture ou des outils.
Bien entendu, le sujet du survivalisme est vaste. Ce premier article n’est qu’une brève introduction au sujet, histoire de poser quelques fondations. Chaque point évoqué ici sera développé dans des articles complets sur le site. D’autres sujets complémentaires seront abordés tels que la vision autonomiste.
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Votre serviteur,
El Maligno